Avec une expérience de plus de 40 ans d’entraînement d’équipes, de dirigeants dans de petites, moyennes ou grandes entreprises en France et à l’étranger, Bernard Leblanc-Halmos est connu pour son talent à révéler les talents des autres. C’est un découvreur de trésors. Un metteur en valeur. Un « enthousiasmeur, non sans raison ». Grâce à ses stratégies « en accompagnonnage »© et à des méthodes d’entraînement originales, il amène les collaborateurs à « tramer » de fils d’or leurs activités en lien avec l’avenir qui en émerge. Dans le creuset de la crise actuelle, les professionnels doivent plus que jamais faire preuve d’ingéniosité et de novation en vol groupé. Les vieilles solutions ne fonctionnent plus. Les nouvelles ne marchent pas encore. Il n’existe plus de court terme prévisible. Ni de plan à moyen terme. Quant au long terme, il est à réinventer.
Il vous propose ici un article sur le sujet d’une conférence « Où trouver l’audace » qu’il enseigne auprès de nos participants à Begood.
« Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos, dans une chambre » – Pascal.
Soudain, le changement n’était plus quelque chose d’abstrait.
Tout à coup, ce fut du vécu.
Plus vrai que vrai.
De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace… Il en fallait ! Immédiatement, il a fallu changer nos façons de nous comporter, de communiquer, d’agir, de réagir et même découvrir des manières de « créagir ». Passer à une autre façon de penser la vie et de la mettre en valeur. Il ne devenait plus possible de ne s’accrocher qu’à des références ou qu’à des protocoles connus. La priorité des priorités était de se soutenir pour parvenir à rester retranché, seul avec soi-même ou à deux ou en famille, séquestrés les uns sur les autres dans des promiscuités qui n’avaient pas toujours que du bon.
Sans s’étriquer. Sans se renfermer.
Garder le mental et le moral. Tout un programme.
Se méfier comme de la peste des incompatibilités d’humeur, les siennes et celles des autres. Inventer des modes de vie et d’organisation, des accords surprenants et surtout des façons de s’entendre pour bénéficier de nos ressources cognitives.
Oui, dégager nos sources inventives et créatives ! C’est bien ça changer de paradigme et ça ne va pas de soi. Ça se propage.
Il ne suffisait pas de trouver des conduites adaptées en vue de préserver les enfants, la famille, la société, mais il fallait irriguer subtilement notre quotidien avec un peu, beaucoup, passionnément et à la folie de débrouillardise.
Sondage après coup :
« Avez-vous pu vérifier l’hypothèse sanitaire, personnelle et collective, ci-après ? »
Confinement :
« Moins con, c’est possible, non? Plus finement, pourquoi pas ? »
Il n’était pas toujours aisé en ces temps de transition, coupé du monde et un peu largué, de s’aménager des conditions de survie acceptables dans un espace-temps restreint. Une fois libéré de toute contrainte, sera-t-il facile de garder intacts les bonnes résolutions et leurs engagements.
La vie d’après claustration sera-t-elle comme avant, autrement dit… pire ? Ou bien, allons-nous, ô surprise, négocier les virages personnels, collectifs et planétaires d’un avenir qui, comme nous, est un peu mal en point ?
De page en page, cet appel à l’audace vous dévoile quelques-uns des secrets de fabrication d’un changement de paradigme réussi. Vous utilisez déjà, à coup sûr, plusieurs de ces astuces sans le savoir. Mais ça va mieux en le sachant.
L’art et la manière de passer des automatismes du vieux monde aux solutions nouvelles de la vie d’aujourd’hui-demain. La vie d’aujourd’hui-demain en co- création.
Avant tout, je souhaite que vous et moi, et bien d’autres encore, nous ouvrions nos oreilles d’or pour soigner particulièrement les initiatives novatrices de chacun et de tous. J’ai une admiration sans fin pour les aptitudes du génie humain, bien accompagné du génie de l’ordi. Nous ne devons pas qu’une fière chandelle au personnel soignant, nous pouvons également remercier tous les pixels qui nous ont donné du cran. Dans cette période sombre, l’alliance de l’intelligence naturelle et artificielle n’a-t-elle pas produit des merveilles?
Émulons-nous les uns, les autres.
Il n’y a pas que des chefs de guerre. Il y a aussi la bravoure des anonymes qui résistent en silence et qui, même de loin en loin, nous permettent de nous rapprocher par tous les moyens. Ils conçoivent des systèmes d’éducation à la maison pour les enfants et produisent des aides mutuelles par tutos pour stimuler le sens de la débrouille à tout âge. Ils envoient des giclées de belles pensées du tac au tac pour remonter le moral. Bien plus subtilement qu’avec de simples smileys automatiques, ils partagent des images accompagnées de petites légendes stimulantes faites maison. Ils « co-créent » à tout va parce qu’ils s’occupent de ce qu’il y a d’encore humain en chacun. Ils sauvegardent les liens de proximité par téléphone, par téléconférences bien menées et avec toutes sortes d’astuces susceptibles de nous maintenir la tête hors de la boue. Ils nous redonnent ainsi une certaine envie de ne pas désespérer de l’humanité.
Plutôt que de râler contre ce qui ne va pas ou de baisser les bras ou pire de nous couper les pattes, nous pouvons continuer de plus belle à fêter ces anonymes innombrables inconnus du bout des rues.
Les sinistres oiseaux de mauvais augure ne réussiront pas à nous saper le moral et à nous tyranniser par la menace. Ils n’ont qu’à aller se rhabiller. Ils sont démasqués. Aujourd’hui, comme dans les temps sombres d’antan que nous voudrions ne jamais avoir à revivre, nous assistons à la mise sur orbite d’un nouvel art de vivre. Une vie en chair et en virtuel, dans une réalité humaine plus vraie que vraie qu’il convient de ne pas torpiller, reste à inventer.
Que d’exploits à engendrer pour ne pas s’écrouler !
Que d’ingéniosités à renouveler!
Qu’est-ce qui fait que nous sommes encore debout, humains et capables d’humour ?
Si vous en avez une petite idée… partagez-la !
« À l’impossible, tout le monde est convié » .
Étymologie : mot issu de la syllabe souche indo-européenne av – en sanskrit : avati, la joie d’aider. En latin : ausarer – avoir de l’audace, oser…
Définition : « Qualité de l’âme qui incite à accomplir des actions difficiles, à prendre des risques pour réussir une entreprise considérée comme impossible ».
« quand l’un fleurit, l’autre en prend de la graine »
Au sens de lancer et relancer, bondir et rebondir, oser se passer la balle, le flambeau, le relais.
Transmettre et se surpasser.
« Huit milliards de respects et moi, et moi, et moi… »
Bernard Leblanc-Halmos, fondateur de l’école du génie mutuel – Les lanceurs d’élan.
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